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Equateur - Volcans et côte Pacifique - Juin 2018

Etape 72 - Agua Blanca - Le site archéologique

Dimanche 1er juillet 2018. De la cité de la communauté manteña, il ne subsiste quasiment rien, tout juste quelques fondations de maisons anciennes et quelques pans de murs matérialisés par des amas de pierres.

Toutefois, les archéologues et les conservateurs du site ont cru bon de reconstituer une ancienne maison commune sur l'emplacement même de la plus importante d'entre elles. Une charpente de bois soutient désormais un toit fait de feuilles de palmiers et de bananiers.

Passé cette habitation, Fernando m'emmène au coeur des ruines d'Agua Blanca**. En relevant la tête j'aperçois une superbe termitière ayant colonisé la branche d'un arbre.

Au-delà des maigres ruines que le site abrite encore de cette civilisation très méconnue, les vraies stars du site sont assurément ces superbes ceibos à l'aspect si reconnaissable dont j'avais déjà pu admirer quelques uns d'entre eux au Guatémala, à proximité du site de Tikal***. Ceux-ci sont beaucoup moins imposants, mais leur allure, l'entrelacs de leurs branches, leur harmonie, en font des arbres stupéfiants.

Au sommet du site où demeurait alors le chef du clan, la colline est entourée de ceibos au tronc vert si prononcé. Depuis le sommet de la colline, des guêteurs surveillaient ainsi la communauté, m'explique encore Fernando.

Depuis le début des fouilles en 1979, plus de 500 maisons ont été découvertes sur le site. S'il ne reste aujourd'hui qu'environ 300 habitants, c'était alors le village principal de la seigneurie de Salangome (nom précolombien d'Agua Blanca).

Le territoire des manteñas s'étendait alors de l'actuelle Machalilla, au nord, jusqu'à Salango, au sud.

Autre espèce spécifique du parc, ces magnifiques cactus tropicaux qui poussent au milieu des ceibos et des autres essences d'arbres.

Après la visite du site arcéologique, on retourne tranquillement sur nos pas et repassons la rivière et la forêt tropicale.

Au final, on arrive à la fameuse piscine de souffre de quatre mètres de profondeur , où la combinaison de 70% de minéraux naturels et de boue thérapeutique équivaut à un traitement de spa.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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